Visite en ville ...

Lycan Nombre de messages : 14 Race : Lycans Date d'inscription : 27/11/2006

Journée normale ... début de matinée ... et la pleine lune n'étant pas pour maintenant ... Elle en avait envie pourtant .. se transformer .. sentir ses os grossirent , sa musculature se durcir .. et surtout avoir le sang devant elle ... Il fallait qu'elle soit patiente , et pourtant ceci n'était pas une de ces vertues. Elle se trouvait assez avancée dans sa vie pour ne plus s'arrêter à de telles broutilles. Un long soupir brisa le relatif silence des lieux. Ceci l'étonna .. Nous étions dans la capitale , il devait par conséquent avoir une activité importante... Mais Non ! Que racontait t-elle ? Elle voyait déjà des membres de sa race sortir et commencer leur journée ..

Lewin avançait à grand pas , mal à l'aise dans ce milieu plein de vies lycanes , milieu où tout le monde pouvait l'aborder. Comment pouvait-on résider dans une telle ville ? Dans un tel attroupement de maisons. Certes , Tarin était magnifique , mais tout de même ! Solstheim n'en avait-il pas assez de vivre dans un palais ?

*Je me pose trop de questions .. inutiles et vraiment non dignes d'intérêt ..*

Cette pensée était ce qu'il y avait de plus vrai .. Elle regardait , portait son regard avec une certaine angoisse vers les gens qu'elle connaissait , des clients , amateurs d'armes .. Les regard de ceci croisaient celui de la paysanne , mais se contentait juste d'un hochement de tête , qu'elle rendait avec un sourire léger et polis. Lewin se rendait en ville pour acheter du cuir. Elle en avait besoin pour son art , car elle considérait les poignards et leur conceptions comme tel , son sotck était vide.
On ne peut pas dire que se rendre dans la capitale enchantait la femme , mais elle n'avait pas le choix. De toute façon, elle n'avait pas fait un effort vestimentaire flagrant , à part peut être qu'ils étaient propres. Un jupe droite , noire , avec une chemise blanche et une sorte de veste rouge, la tenant au chaud. Ses bottes étaient de qualité , mais usées , il faut dire qu'elle n'en avait pas changée depuis pas mal d'années lycanes.. Avec cette tenue , elle paraissait plutôt dans les choses simples , ce qui était un de ces traits de caractère , et dépourvue d'aparats délicats. Non, les seules ornements , si on peut les appeler comme ça , étaient une rangée de poignards accrochés à sa ceinture. Ses cheveux étaient attachés avec une pince en bois noir , et divisait sa longeur normale par deux. Retenus donc par cet objet ils lui arrivaient au milieu du dos, vous vous imaginez donc la longuer normale XD. Dans une poche située à l'interieur de sa veste unie , était placé son argent , qu'elle gardait en sécurité à l'aide d'une petite lame rangée à côté. Notion de prudence .. Bien sûr , les poignard n'étaient pas discrets , mais ceci , ceux situés à la ceinture , étaient dissimulés par une sorte de ceinture qui se révalait une écharpe noué à taille.

Lewin marchait d'un bon rythme , rapide , et régulier , et se faisait craquer les doigts en même temps. On l'interpela , en lui demandant ce qu'elle faisait dans le coin , car elle était inconnue au premier au coup d'oeil , mais la lycane répliqua d'une phrase bien tournée , ce qui se résumait à un vocabulaire fin ornementé d'insulte grossières , réduisant au silence le malheureux. La femme regardait autour d'elle , indécise , puis au dessus d'elle , où les maisons et le palais dominaient.. Toute cette verdure ... toute cette hauteur , oui , ceci était son milieu .. Elle préférait cependant sans agitation , et avec les calme et l'apaisement de l'écart où elle logeait.

Elle monta les étages dans les hauts arbres , ses pas se faisant silencieux , cherchant le meilleur endroit où lui vendrait ses produits sans la rouler.. ce qui d'ailleur ne marcherait pas sur elle. Elle n'était pas d'humeur , et ne l'était jamais , à accepter ce genre de ruse. La tolérance ne faisait pas non plus partie de son répertoire. Et elle trouva .. un entrepot, avec le marchand , où elle demanda la quantité suffisante de cuir pour la fabriquation des manhces de ses armes. Elle mélangeait sculpture et cuir avec harmonie , une originalité qui était apréciée ..

Le cuir m'a l'air de bonne qualité ... et quel votre prix ?

L'annonce de celui ci la laissa de marbre ... se prenait-il pour un bon marchand cet idiot ? Un sourire moqueur vint se placer sur les lèvres de la paysanne , qui avec un calme glacial reprit l'affaire en main. Ttout ceci fut réglé .. et elle avait son cuir au pris qu'elle l'avait souhaité .. déjà bien plus raisonnable. Elle reviendrait chez le même homme , la matière était de bonne marque , et le gentil monsieur était informé à présent qu'il ne fallait pas la rouler. Elle ne maniait pas à l'excellence les poignards pour rien ..

Lewin revint donc au sol avec un gros sac de cuir , sur le dos. Elle alternait portage et tirage , ce qui lui aprenait la patience. Elle était encore au milieu de la ville et pourtant sa demeure était loin. A boire , il lui fallait à boire .. La lycane se dirigea dans une taverne , pris une boisson alcoolisé , fort et donc un remontant , revint détendue près de son sac , personne n'avait osé y toucher , et ne se le serait permis. Elle reprit sa marche avec son fardeau , se plongeant dans ses reflexions sur un nouveau modèle d'arme ...

Carnage, par une matinée belle et lumineuse , rodait dans la capitale, faisant le tour en s’ assurant que tout allait pour le mieux. Il marchait dans les rues à l’ ombre, pour intercepté d’ éventuels malfaiteurs ou vagabonds. Il en trouva quelques uns, des récidivistes, et les envoya au cachot directement. Ceux-ci devaient acquiescé car sinon, ils couraient à leur perte. En effet, le bras droit du matriarche ne portait pas son surnom pour rien. Il resta quand même une exception, un imbécile qui ne savait sûrement pas qui se tenait devant lui. Carnage restait impassible devant cet abrutis. Il l’ attrapa par le col et l’ envoya contre le mur d’ en face. Le choc brisa les os de l’ homme récalcitrant, provoquant une hémorragie interne et la mort par la suite. Carnage y était allé un peu fort là, et il se l’ avoua dès que le méfait fut accompli. Après tout c’ était un malfaiteur de moins dans cette belle capitale. Par la suite de ça, il continua sa route, avec les trois ou quatre hommes à envoyé au cachot. En chemin, il continuait sa ronde de même, regardant les boutiques et trocs diverses se tenant là. Il s’ arrêtait régulièrement pour contrôlé la recette des magasins, en emportant la taxe de chacun d’ eux. Il avança vers le château et interrompit sa marche brusquement, il avait omit de passé par un vendeur de cuir très réputé dans la ville, mais un peu avare et donc augmentant ses prix à la tête du client. Carnage connaissait depuis longtemps cet homme, il achetait tous ses manteaux sur mesure en cuir chez lui, récupérant les chutes de cuir pour en faire diverses utilisations. Mais cela restait un commerçant, et devait donc être contrôlé comme n’importe quel autre. Il rebroussa donc chemin et alla voir sa boutique. Sur le chemin, il assomma les trois ou quatre vandales sur son épaule d’ un coup de poing faible sur chacun d’ eux. Il n’ allait tout de même pas les tués en en mettant un trop fort voyons ! Il passa devant la vendeuse de pommes au passage et lui en prit une. Il la mangea en attendant d’ arrivé à destination… Enfin arrivé devant la boutique de principal intérêt, il s’ avançait d’ un pas lourd de muscle et assuré. Il s’ arrêta devant l’ arnaqueur de première et jeta un oeuil rapide et efficace sur l’ étalage et l’ arrière boutique et s’ adressa au vendeur de sa voix effrayante et sombre:

Alors, toi ! Je vois que ta boutique est fort bien tenue, as-tu fais belle recette ce jour mon ami ?!

Le vendeur lui répondit apeuré que oui, et une cliente vit la scène, étonné, puis partit peu de temps après. Le visage de la demoiselle ne lui était pas inconnu au bataillon, si bien qu’ il la suivi après avoir taxé le marchand de cuir et lui avoir dit « bonne continuation » avec des arrières pensés qui laissait en fait paraître « à bientôt pour te plumé ». Bref, il suivi la jeune femme en la voyant donc tiré avec peine son lourd sac emplit de cuir, s’ arrêtant un peu plus loin à " la taverne de l’ estropié ". Elle en sortit quelques minutes plus tard, étant apparemment bien remontée, mais pas encore saoule. Elle ramassa son sac et reprit sa marche interminable. Carnage, qui la suivait toujours, en oubliant les vandales sur son épaule. Un moment donné, il posa les trois ou quatre hommes sur le sol, leur laissant finalement " liberté ", mais ils étaient tout de même solidement attachés à un arbre bien épais et dépourvu d’ écorce, évitant ainsi que la corde ne finisse par s’ effritée. Il suivit donc la jeune femme et l’ arrêta dans son élan de pensés.

Mademoiselle ! Puis-vous être utile à quoi que ce soit ? Vous avez l’ air de ramé pour amené ce lourd sac à destination

Il n’ avait pas un ton rassurant, certes, mais dans son regard ce lisait la confiance. Sa carrure était fort impressionnante, mais il n’ en restait pas moins poli et agréable, du moins quand c’ est lui qui allait vers une personne.

je crois m’ être rappelé de vous tout à l’ heure, chez cet arnaqueur de vendeur de cuir, et vous ais suivi jusque là. Ne m’ en voulez pas, ce n’ est nullement pour vous agressé ou bien demandé une quelconque chose, c’ est juste pour me remémoré ce visage qui est le votre. Ne c’ est-on jamais croisé ma chère ?

Carnage était sûr et certain d’ avoir déjà vu cette femme quelque part, mais où ? Là était la question. Il la regardait fixement de ses yeux d’ argent, attendant une réponse de sa part, patiemment, voyant la jeune femme hésitante quant au fait d’ adressé la parole au bras droit du matriarche. Le vent se leva et une douce brise fraîche vint habillé cette chaude journée. Les rayons du soleil percutaient la cime des plus hauts arbres de la cité, et venaient s’ échoués sur le visage des deux lycans et laissant des stries de lumière éclairées l’ ombre des arbres.

Lycan Nombre de messages : 14 Race : Lycans Date d'inscription : 27/11/2006

Lewin , plongée dans les plus profondes réflexions sur son travail , se sentait cependant observée et suivit. Faire deux choses en même temps ne semblait la gênait en aucun point , mais ceci demandait une concentration importante tout de même. Bah , de toute façon, faire travailler son cerveau , ne pas le laisser se vieillir trop rapidement , ne pouvait être que trop bon pour elle même.
Elle se sentait donc , pour ainsi dire , le centre d'attention de quelqu'un , et ceci ne lui plaisait pas du tout. Ne pouvait-on pas la laisser tranquille ? La laisser porter son foutu sac , remplis à ras bord , et réfléchir d'un sujet important ? Et bien non ! Elle était trop dure ... Pourquoi avait-elle cette réaction ? Et cette nouvelle question la fit oublier son premier sujet de tourment , à tel point qu'elle n'entendait plus rien autour d'elle , ou du moins n'y faisait plus attention. La femme traînait son fardeau lentement , mais sûrement , et élaborait minutieusement un nouveau modèle d'arme , à double tranchant et ciselé d'une façon très pratique .. une lanière de cuir s'enroulerait autour du poignet , de façon à ce qu'il reste en place en combat au corps à corps , mais d'une simple pichenette brusque , puisse être envoyé vers une cible éloignée. Ça serait compliqué , elle le savait , mais la difficulté n'était-elle pas un bon moyen d'apprendre , et surtout d'inculquer la patience .. chose dont elle semblait dépourvue..

La lycane porta son regard , à la couleur crème , doré , enfin peu importe , sur celui qui lui adressait la parole avec irrite ment. Elle ne fit pas tout de suite attention , à son visage , se contentant juste d'écouter et de hausser un sourcil. On l'appelait mademoiselle ... hum ... elle n'en était pourtant pas une .. son âge disait clairement la contraire. Combien de temps lui restait-il à vivre ? Pas mal , certes , mais elle avait déjà fait la moitié de sa vie , et son physique n'en semblait pas atteint intérieurement. Une chose étrange si on y pensait , les lycans ne vieillissaient pas si facilement que ça en apparence. Elle avait la silhouette d'une femme de 35 ans , peut être 40 ans , et en était fière. Voir ses jeunes de sa race , petites filles , habillées comme des prostituées, dénudées , et sans aucune répartie envers les hommes , tout ceci la dégoûtait. Elles étaient dociles , battaient des cils devant les mâles , et faisaient leur coquette ... pitoyable .. Un sourire vint se poser sur les lèvres de Lewin , sourire remémorant un souvenir. On lui avait posé la question , elle jugeait certes ces petites jeunes , mais alors pourquoi n'était -elle pas mariée ?

La réponse était simple ..jamais elle ne serait la bonniche d'un homme , ne lui devrait obéissance , et resterait tranquillement chez elle à ne rien faire d'autre que tenir une maison. Les soirs de pleines lune seraient les seuls moments de véritables libération. Et non ... elle ne s'abaisserait pas à ça .. jamais ... On lui parlait d'amour , mais elle n'en avait cure. Après tout , qu'était cette chose ? Le connaître revenait toujours à l'impossible , et elle devrait quitter ce à quoi elle tenait pour vivre avec ce sentiment et avoir auprès d'elle la personne où toute sa tendresse serait diffusée. Non ... elle préférait faire le sacrifice , et s'astreindre de s'approcher de trop de sa race , que de devoir quitter la vie qu'elle s'était forgée.

Les yeux de Lewon se posèrent sur Carnage enfin , et réellement avec attention , mais si elle ne sursauta pas de surprise en voyant qui se tenait devant elle , elle en fut profondément prise au dépourvue. Au non .. se tenait devant elle la bras droit du matriarche. Elle qui s'était tenue soigneusement éloignée de sa communauté, avait un des lycan tenant le pouvoir qui lui demandait si il pouvait lui être d'une quelconque utilité... Quelle ironie ...

Les rumeurs sur Solstheim et Carnage étaient nombreuses , on ne voyait le bras droit que comme un homme dur , et sans pitié. Elle n'avait encore jamais eu sa visite pour qu'on lui prenne de l'argent , en guise paiement. Et elle en soupirait de soulagement. Se mêler aux affaires de Tarin ne lui disait rien. On n'avait encore jamais pensé à elle pour payer son du, et elle espérait qu'il en soit ainsi encore pendant longtemps. Cependant , elle allait avoir un problème ... comment réagir ? Elle hésita donc , à parler , à réagir ... dire qu'elle était intimidée serait un grand mot , et il serait aussi faux. Non... son âge lui avait rentré une fierté et une témérité qu'elle continuait çà exploiter. Le sentiment qui l'habitait en ce moment était plutôt de la méfiance et tout espoir de ne pas se faire remarquer par son matriarche et chef réduit à néant. Elle avait peur , peur de devoir s'expliquer , expliquer la raison de son écart .

Relevant la tête , se reprenant en main, Lewin pris son souffle et soutint le regard avec détermination du bras droit. Elle le détailla sans discrétion. Se souvenant tout de même des manières , hum manières qu'elle ne pouvait consentir à utiliser, la femme ne fit aucune révérence ou agenouillement. Elle fit à la place un hochement de tête respectueux , indiquant clairement qu'elle savait son rang, mais ne disant pas non plus qu'elle obéissait au doigt et à l'oeil. Elle détestait les ordres ...

La lycane parla enfin , répondant d'un ton méfiant , ou se mêlait son tempérament farouche mais respectueux :

Je ne suis guère étonnée que vous connaissiez mon visage monsieur .. je vend des poignards , ayant acquis une réputation plaisante pour moi. Cependant je ne me rend pas souvent dans le coeur de notre capitale.

Elle ne dit pas son nom, espérant que la chance soit avec elle aujourd'hui ... elle ne voulait pas se retrouver dans une position embarrassante .. Elle baissa donc le regard , à contrecoeur ..