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| Sur le dos de Gaia - PV Jory | |
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Mirage Reine Humaine/Admin
Nombre de messages : 130 Age : 30 Race : Humaine Poste : Reine Humaine Sexe du personnage : Féminin Date d'inscription : 10/09/2006
| Sujet: Sur le dos de Gaia - PV Jory Jeu 18 Jan - 22:42 | |
| Elle parcourait des yeux les raports de ces derniers mois. Une tonne de papier s'emplilait sur son bureau de chaîne. Ils fixaient tous les récoltes de la saison. Le Printemps. Les oiseaux chantaient, les bardes et les saltimbanques jouaient des airs de joie, captivant les yeux des enfants de la ville par leurs tours fastidieux et leurs voix mélodieuses. La chaleur était déjà très chaude, en ce mois de mai. Les rayons de soleil se refléttaient dans l'eau pûre et douce des fontaines du Jardin Royal, les servantes lavaient leur linge en discutant des nouvelles et on les entendait s'éclabousser et rire enssemble. Mirage, elle, aurait aimer en faire autant, mais une guerre se préparait, et le pays de Qualis devait récolter le plus possible d'aliments. Les Vampirs et les Lycans allaient passer sur son territoire durant les combats, et la dernière fois que cela s'était passé, il y a de cela trois cent ans, la famine avait affaiblit les Humains. Elle espérait juste que ça ne se produirait pas. Pas maintenant. Pas encore. Elle était encore trop jeune pour mener un pays à la guerre. Parce qu'il y a trois cent ans, ses ancêtres avaient dû se lancer dans la bataille pour défendre ses terres. Heureusement, les Humains avaient comme réputation la science de la guerre. Ils n'avaient rien de particuliers en raport avec les Lycans et les Vampirs. C'est pourquoi Soltra, les plus ancien de ses ancêtres, le fondateur de la ligné de Qualis ainsi que du peuple, avait décidé d'égaliser les habitants d'Erl'Aï par l'art de la guerre. Tous les Humains avaient ça dans le sang. Depuis l'annonce d'une guerre, Mirage avait ordonné l'entrainnement au combat à son armée. Et elle, pendant que les soldats bataillaient à l'épée, restait cloîtrée dans son bureau, avec des centaines de raports envoyés par les agriculteurs des familles du pays. Autant dire qu'il y en avait à n'en plus compter, et chaque fois que Mirage voyait avec soulagement la pile rapetisser, elle se retrouvait le matin avec le double de la veille. Tout les jours, des nouveaux raports arrivaient. Mirage n'en pouvait plus. Les yeux gonflés de fatigue et larmoyant refusaient de se fermer. Elle leva les yeux vers la fenêtre ouverte de son bureau richement décoré et entreprit d'aller s'appuyer au bord du chassit de pierre brut. Sous ses yeux s'étendaient les jardins du palais. Si verts, si fruités. Jory en aurait été ravis. D'ailleur, où était-il? Il avait encore fait une de ses fugues dans la forêt, mais cette fois, il restait plus longtemps que prévu. Il n'était pas revenu depuis plusieurs semaines. Il n'était même pas au courant de la guerre. Qui l'aurait pourtant fasciné. De plus, Mirage avait une mission à lui confier. Un mission dangereuse, mais il était le seul qui en était capable. Et cela ne pouvait durer. Elle l'avait fait chercher, mais aucune traces de lui nul part. Pourtant, la jeune femme savait pertinemment qu'il n'avait pas quitter Qualis. Non. Il se cachait. Et il ne se montrerait à personne sauf... elle.
Le vent fouettait ses longs cheveux châtain clair. Les pans de sa belle robe blanche se soulevaient, se gonflaient d'air, puis faisaient des petites vaguelettes. Gaia, sa jument noire, allait dans un galop éffraînné, coupant à travers champs et golopait jusqu'à la nuit tombée. Là, elle s'arrêtait, mangeait, et dormait. Tandis que Mirage continuait ses recherches autour du campement, malgré la fatigue. La veille, elle était partie du palais, dans la ferme intention de ramener Jory, son cher cousin. La situation empirait, chez les Lycans et les Vampirs. Ils avaient besoin de savoir se qu'il se passait. Ils avaient bien envoyés plusieurs espions, mais ils revenaient à moitié morts. Avec pour seul témoignage qu'ils avaient été attaqués par un des clans. Vampir ou Lycan. Ils ne savaient plus. Non, la seule personne qui soit capable de recevoir des renseignements était bien son cousin, qu'elle chérissait comme son frère qu'elle n'avait jamais eût. Elle était meurtrie à l'idée de mettre la vie de Jory en danger, mais c'était le seul moyen. Le devoir. Elle avait promit à son père de s'occuper au mieux du royaume. De le chérir. De ne pas l'abandonner, et même d'y laisser la vie pour le sauver. Elle avait promit. Elle avait promit... Elle... avait... promit... Mirage s'endormit avec cette dernière pensée. Elle plongea dans l'abysse infini de ses rêves étranges. Dont elle n'avait jamais révélé l'existance à qui que ce soit. Pas même à Jory. Ils étaient apparut peu après que son père ne meurt. Un autre monde. Différent des rêves douillets qu'elle avait connut. Différents des cauchemards. Non. Elle ne voyait rien. Juste le néant. Le chaot. Le vide total. Et cela l'effrayait lorsqu'elle y pensait la journée. Mais quand elle y était... Elle se sentait rassurée. Elle n'était pas seule. Plus seule. Jamais plus seule. Elle était là. Toujours là. Un murmure sorti d'entre les lèvres de Mirage. - Maman...
[Bon, c'est assez long? XD]
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| | | Jory Saimahra Humain - Ministre & Noble
Nombre de messages : 9 Race : Humain Date d'inscription : 10/01/2007
| Sujet: Re: Sur le dos de Gaia - PV Jory Ven 19 Jan - 20:13 | |
| Jory avait quitté le château depuis quelques semaines. Bien sûr , son poste de Ministre était important , mais il jugeait que voyager faisait parti de son métier. Il na valait mieux pas essayer de lui reprocher d'ailleurs ses fugues courantes. Le sujet était clos tout de suite par un regard glacé et une réponse des plu froide et impassible. Il avait quitté la capitale pour se rendre dans la forêt d'Enya. Il aimait ce lieu, cette magie , cette beauté , ce calme , out lui plaisait dans cette nature. De longues heures s'étaient écoulées avant qu'il ne daigne à sortir de l'obscurité bleuté qu'il y avait ...
L'homme avait lu , pendant des jours , se nourrissant de bacon , de pain et de fromage , trouvant des ruisseaux , et s'arrêtant dans des villages pour refaire le plein de ravitaillement. Cette vie simple lui permettait de réfléchir , et je peux vous dire qu'il l'appréciait. En ce moment , il avait du mal à être courtois avec des inconnus , même dans la race campagne. Son ton froid reprenait le dessus , et il ne faisait pas grand effort réellement pour s'en démordre. Qu'aurait-il pu faire de toute façon ? Il n'allait pas changer son tempérament !! En se plongeant dans un océan de réflexion sur ce sujet , le noble poursuivit son chemin sur un Alezan noir d'encre , une monture sauvage et aimant son propriétaire. Les deux caractères d'humain et bête s'accordaient , et finalement Jory ne prenait jamais un autre animal dans les écuries.
En ce moment , il se trouvait assis près du lac de Yam , regardant les enfants jouer , malgré le froid de l'hiver. Les arbres étaient nus , et ceci donnait un air attristé aux alentours. Soupirant de bienséance , il pris ses vêtements sales dans son sac en cuir , et les lava à l'eau du lac, ses cheveux brun tombant devant ses yeux. Sa tenue du moment était un pantalon de cuir noir , et une chemise verte sombre d'une toile épaisse et protectrice , gardant la chaleur et pratique pour une vie des moins raffinée. Le ministre remonta finalement et laissa sa monture dériver comme elle le voulait dans la campagne et les collines , des heures passèrent ainsi , dans un calme relatif et une assurance qu'il éprouvait sans limite. Les collines de l'Aube arrivèrent , il entrait dans le domaine des conifères , et voir de la verdure lui procurait un soulagement immense. Puis il vit un feu de camp , dans le noir complet de la nuit. Un froncement de sourcils accueillit cette observation ...
Les sabot frappèrent un sac en cuir , et Saimahra descendit de son étalon sans un mot , les braises étaient encore chaudes , et le personne dormait. Il sursauta de surprise quand il reconnut la jument de sa cousine. Que faisait Mirage ici ? Pourquoi avait-elle quitter le palais ? Ce n'était tout simplement pas prudent , pas prudent du tout. Elle était la reine , s'en rendait-elle seulement compte ? Jory poussa un soupir résigné et remonta les couvertures tel un protecteur sur celle qu'il considérait comme sa soeur , puis s'installant près de ce qui faisait office de l'âtre , il observa longuement les braises rougeoyantes , plongé dans ses pensées. Les minute passèrent , et il fixa instanémment ses yeux sur la silhouette mince quand il l'entendit prononcer les mots maman. Mirage ne lui parlait jamais de sa mère , qu'aurait-elle pu lui dire de toute façon.
L'homme étendit ses longues jambes , et se leva lentement et avec souplesse , pour se diriger vers la jeune Reine. Lui passant la main sur le front , il vérifia si elle allait bien , un peu paternel , et la fixa légèrement inquiet. Elle était belle , ça faisait aucun doute , et bien jeune aussi. Diriger un royaume dans la fleur de l'âge ne devait pas être facile , il le concevait. Se craquant les doigts , le ministre continua de la fixer , tout en se demandant pourquoi elle n'était toujours pas mariée, puis haussant les épaules , il fit en sorte de rester silencieux , tout en lui préparant du bacon qu'il fit cuire aux flamme ravivées. La pain fut coupé en deux , moelleux et remplis de mie , avec un énorme morceau de fromage pour sa cousine. Attendant qu'elle se réveille tranquillement , il pris un livre , et se plongea dans son monde à la lumière orangé de feu de camp.. | |
| | | Mirage Reine Humaine/Admin
Nombre de messages : 130 Age : 30 Race : Humaine Poste : Reine Humaine Sexe du personnage : Féminin Date d'inscription : 10/09/2006
| Sujet: Re: Sur le dos de Gaia - PV Jory Ven 19 Jan - 21:32 | |
| . Mirage ouvrit lentement les paupières et fût aveuglées par les rayons lumineux de l'aube. Se protégeant de la l'éblouissement par son bras, elle se redressa sur le coude de son autre bras. . Les alentours étaient floresque(mouarf, ça existe? XD)Et les oiseaux chantaient à tue-tête de belle mélodies... qui devenaient pompeuses au bout d'un moment... Enfin, quand on était occupé. Car quand y faisait attention, ces mélodies étaient ravissantes. Et quand on écoutait bien, on pouvait différencier les piallements. Puis d'autres oiseaux, à l'écoute, répondaient à leur chant. Le matin, cela donnait un aspect exotique à la région. . Elle sursauta lorsqu'elle vit une silhouette assise près sur feu, les yeux fermés. Et quelque chose lui disait qu'il ne dormait pas. Il écoutait juste les "bonjours" des annimeaux. . Mais Mirage le reconnut tout de suite. Incroyable, mais vrai. Elle se mordit la lèvre pour ne pas éclater de bonheur, façon de parler. - Jory! s'exclama-t-elle, la voix fraiche et douce, telle de l'eau pûre coulant entre ses mains fines. . Son cousin sursauta et ouvrit les yeux. Ces yeux sombres l'étaient tellement, que Mirage avait du mal à réprimender un frisson glacé dans son dos. . Mirage lui sourit et s'assit, les jambes repliées sur le côté, les yeux encore ensommeillés. - Justement, avanca-t-elle, je te cherchais. Ne sais-tu pas quelle est la situation? . Mais c'était sa façon à elle de lui dire combien elle était heureuse de le voir. Avec un large sourire, elle embrassa son cousin sur ses deux joues. - Bien, espèce d'idiot, que je suis contente que tu sois... Elle fût interrompue par une exclamation venant de son... astomac. . Mirage eût un sourire géné. Elle n'avait pas beaucoup mangé. En fait, déjà au palais, elle ne mangeait que pour survivre, depuis l'annonce de la guerre. Et encore moins lors de son voyage précipité... et non annoncé. . Puis son odora flaira une odeur suculente. Elle tourna les yeux vers la planche de bois sur la quelle reposait une belle grosse part de bacon et de pain au fromage. Mirage grimaça. Bon, elle n'allait pas faire la jeune femme polie etc. avec son cousin, tout de même! - Tu m'excuseras, mais j'ai faim, affirma-t-elle avant de prendre en main la tranche de pain et de mordre dedans.
. Et quand elle s'eût rassasiée, elle lança un magnifique sourire à Jory. Un de ces sourires qui réussissaient à faire rougir tous les hommes. Et il n'y avait pas d'exeption, même pour son cousin. . Celui-ci n'avait pipé mot. Mais Mirage était habitée. Il était de tempérament silencieux et mystèrieux. Et quand il parlait, c'était des paroles insolentes, dans son genre, protectrices. Au moins, il n'était pas uns de ces pompeux ministres ou princes qui se vantaient à chaque occasion. Et si je n'avais pas fais ceci ou cela, patati et patata. Eccetera. Non, Jory, lui, n'était pas ennuyeux. Même s'il parlait peu.
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| | | Jory Saimahra Humain - Ministre & Noble
Nombre de messages : 9 Race : Humain Date d'inscription : 10/01/2007
| Sujet: Re: Sur le dos de Gaia - PV Jory Sam 20 Jan - 14:49 | |
| Jory avait laissé tomber la lecture , pour l'écoute de la nature. Les bruits aux alentours le fascinait , comme la nature tout court. Un passionné ? Sûrement , oui sûrement qu'il ne pouvait plus se passer de fugues simples et régulières. Il trouvait les frontières fascinantes , et ne s'en lassait pas. Il faisait parti de ses curieux , qui , il faut le dire, ne mesuraient pas les risques qu'ils encouraient. Sa prochaine destination était Sota , cette ville était la plus facile d'accès , et surtout remplie de vampires. Laissant tomber ses pensées judicieuses à son sens , il sursauta quand il entendit son prénom. Ouvrant ses yeux sombres , il observa sa cousine , silencieux, et haussa des sourcils quand elle lui demanda ce qu'il savait de la situation ... Quelle situation ?
L'homme secoua la tête , chassant cette phrase de sa tête , il n'était pas ici pour travailler , il reviendrait bientôt , mais pour l'instant , il préférait savourer son voyage solitaire. Il l'observa calmement , et eut un sourire amusé quand elle traita d'idiot. Lui idiot ? Mais qui avait quitté le château sans escorte ? Puis elle remarqua le repas qu'il avait préparé. Jory s'étira , et attendit qu'elle est finis. Lui même prit un morceau de pain tendre , avec une tranche de bacon chaude et grillée. Il dégusta ce modeste repas avec appétit , puis reporta son regard sur sa presque soeur. Quand elle lui lança son sourire spécial , ses joues rosirent malgré lui. Il en fut amusé plus qu'agacé . L'avis des autres lui importait peu , et de toute façon Mirage était la seule pouvant le voir pour l'instant.
Le Ministre se leva finalement , et alla près d'un ruisseau où il s'aspergea son visage impassible. Il reprit du bacon , qu'il mangea rapidement et fit un léger sourire à Mirage . Il parlerait , certes , mais pour l'instant ne s'en sentait pas le besoin. Il plia la couverture , pris une brosse dans son sac , et oui , il en avait une , car ses cheveux à li aussi étaient longs, et il n'aimait pas les avoir trop emmêlés. Donc je disais , prenant une brosse de son sac en bandoulière de cuir noir, il vint se placer derrière sa cousine , appuya sur ses épaules avec une douceur contenue , et s'installa à son tour. Saimahra ramena délicatement la crinière magnifique de la Reine, dans son dos , et en profita pour la chatouiller gentiment. Sa manière de dire bonjour , dirons nous. Il parla enfin , tout en commença à peigner sa parente d'un geste sûr :
" Idiot moi ? Mirage tu parles bien vite !! Tu viens de quitter le Château sans escorte , et je suis sûr , te connaissant, sans prévenir. Les insultes devraient se retourner ... "
Pour la plupart des gens , parler comme ça à la Reine était un sacrilège et outrant. Mais Jory ne s'était jamais sentis l'obligation de parler en mesurant ses mots devant elle. Sa froideur était présente , mais la chaleur de ses paroles contrait tout ça. On voyait qu'il aimait sa cousine , qu'elle était sa soeur , et qu'il ne lui ferait pas de mal. L'homme lui brossait toujours les cheveux , lissant la belle chevelure , tout en continuant à parler avec sa voix grave :
" Je suis sûr que tu n'a pas pris le temps d'admirer ce qui t'entoure ..Je ne suis pas digne d'intérêt par rapport aux merveilles que nous réservent la nature. Cousine , tu es désespérante !! Tes cheveux sont un vrai sac de noeuds !! Franchement , ce n'est convenable pour une Reine .. "
Il lui tira un peu une mèche pour la taquiner , et finalement quand il eut finis de la coiffer , revint s'asseoir devant elle en la fixant , cette fois ci , avec une lueur protectrice dans le regard. Il soupira et demanda , d'une voix chargée de reproches :
" Que veux tu ? Si tu es venue ici , c'est pour quelque chose de grave. Tu vas me demander quelque chose Mirage , je le sens. Mais je dois obéir à ma Reine ... "
Croisant les jambes en tailleur , il prit tranquillement un poignard et un bout de bois , qu'il commença à tailler avec habilité , qui témoignait de l'habitude. Ses yeux noir se concentraient sur son oeuvre , évitant de croiser le regard pure de sa cousine. Il ne disait rien , mais n'en pensait pas moins .. | |
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