Le Fruit Maudit
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 Le commencement

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Mirage
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Mirage


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MessageSujet: Le commencement   Le commencement Icon_minitimeDim 24 Sep - 15:54

Alors voila, quand Melhan à créé ce forum, l'inspiration m'est venu^^ j'espère que cette fois, ce sera la bonne. Bon, je n'ai pas beaucoup de temps, donc ça va avancer lentement... XD Je n'ai fais que ça, pour l'instant, car je viens de commencer^^

EDIT: Melhan s'est proposée pour m'aider... j'ai biensur dis oui^^ donc, si vous apercevez des changements de façons d'écrire, ne vous inquiétez pas Razz

-----------------------------------


LE MONDE D’ERL’AÏ



Il y a de nombreuses années, le monde d’Erl'aï vivait paisiblement. Un peuple fait que d’humains, servant un roi, gouvernant de la cité de l'eau : Karta.
Ils occupaient l'ensemble de ce monde, toutes les terres et ne demandaient rien d'autre que la paix.
Superbe royaume, Er'laï était convoité, par plusieurs communautés avides de pouvoir et richesses.
Mais que pouvaient faire de si petites entités contre une puissance pareille ? ? Et bien attendre ...
Huit cent ans passèrent, dans une ambiance tendue, cette race nommé humain gouvernait toujours sur ce monde.
Mais le mot paix n'existait pas, une guerre éclata, les lames tranchantes des épées se souillèrent de sang, les têtes tombèrent sur l'herbe piétinée des champs de batailles, et les frontières du nord ainsi que de l'est perdirent toute surveillance ou attention ...
Sortant de la forêt de Parmz, une tribus de lycans, en quête de territoire, vint prendre possession des lieux. Ainsi les créatures, mi-humaine, mi-loup, colonisèrent l'Est du pays, pendant que les batailles faisaient rage au Sud et a l'Ouest.
La guerre fut gagnée par les Erlaïs quelques années plus tard, le royaume était pauvre, et Karta avait subie de gros dégâts. Des corps ne ressemblant plus qu'a des masses sanguinolentes étaient retrouvés les lendemains de pleine lune.
Des enquêtes furent misent en place sans aucun résultats. Jusqu'au jour ou un petit garçon aperçoive une bête ressemblant à un loup mais se tenant sur deux pattes, prenant l'apparence d'un humain. Le pays, toujours marqué des conflits passés, traita un accord avec ce peuple hostile, et lui céda donc cette partie du pays. Les lycans furent haïs et le sont toujours par les humains.
Ils étaient méconnaissables en tant normal, et donc étaient confondus aux humains dans les citées. Le seul moyen de les reconnaître passait par le sang et la force.
Cette paix n'était qu'une illusion et l'est toujours aujourd’hui. L'ambiance était stressante et les loups garous restaient dans leur repère, les forêts de Parmz.
Mais comme si il ne suffisait pas de cette entente instable, Erl'aï fût envahis par les vampires, créatures assoiffées de sang, aux demeurant mystérieux.
Tout ce qui fut construit sur la base de la paix éclata, les vampires s'installèrent au Nord dans les montagnes d'Alamente
Les trois peuples se battaient entre eux, à intervalles, l'un se battait, et l'autre se reposait.
Mais la terre de ce monde ne pouvait en supporter plus, le sang des différentes races blessait sans cesse les plantes et les trois peuples furent obligés de trouver un accord.
La reine des vampires, Terze, le dirigeant des lycans, Portion, et la reine des humains, Qualis, séparèrent Er'laï en trois territoires portant leur nom :

Les terres de Terze = royaume des vampires, sous la direction de Melhan Terze.

Les terres de Portion = domaine des lycans, sous la direction de Solstheim Portion.

Les terres de Qualis = royaume des humains, sous la direction de Mirage Qualis.

Chaque race doit respecter ses frontières. Mais aucune n'a jamais vraiment respecté ses conditions. La cité de Karta est devenus le rendez vous des trois races depuis ce temps.




Terze : La cause de cette haine..

Accoudée à la rampe du balcon donnant une vue directe sur la ville, Melhan observait les passants au teint pâle et habillé de noir. Des cris s’élèvent de la Cour, venant de la bouche d’un cuisinier insultant un gamin à la peau presque blanche comme neige.
Melhan sourit à cette scène, laissant découvrir ses dents, dotées de deux canines pointues. Le gamin répliquait, tournait autour du cuisinier, lui faisant des grimaces.


Viens ici, petit garnement, ou tu vas tâter de mon … (Il regarda avec impatience sa louche comme s’il attendait qu’elle se transforme en épée.)

Le garçon pouffa puis, profitant de l’instant d’inattention du cuisinier, il tourna les talons et s’enfuit vers les maisons de la ville. Le cuisinier grogna avant de retourner dans sa cuisine.
Melhan soupira. Au moins, il y avait quelqu’un qui s’amusait dans ce pays. Des bruits de pas la firent se retourner pour se trouver face à Kalen, le capitaine de son armée de vampires.
Une lueur d’espoir étincela dans les yeux de Melhan. Elle se leva et se mordit la lèvre pour ne pas hurler ces mots :


Alors ? M’apportes-tu de bonnes nouvelles ?


Kalen fit une profonde révérence puis se redressa et attendit encore quelques secondes.

La reine vampire serra des poins. Elle s’apprêtait à le presser quand il consentit à répondre.

Nous avons retrouvé votre messager mort, ce matin, sur un des sentiers de l’Ombre.

Les ongles de Melhan s’enfoncèrent dans sa paume.
Elle voulut poser une question, mais Kalen lut dans ses pensées et répondit avant qu’elle n’ait le temps de la poser.


Il a été attaqué à coups de griffes et de crocs. Nous avons comparé les blessures à celles d’un cadavre que nous avions gardé à la fin de la Guerre des trois Races. Elles sont identiques à celles qu’ont fait les Portions. A une différence près : votre messager à été transpercé par une épée.

Le regard de Melhan s’égara au dehors. D’une voix douce et gracieuse, les yeux toujours fixés sur la lune qui disparaissait lentement, donnant place au soleil, elle dit :

Tu sais aussi bien que moi que les Portions n’utilisent pas d’épée. Ce ne puis être eux. Pourtant, les Qualis ne griffent pas ni ne mordent.

Elle n’attendait aucune réponse. La reine réfléchit un instant avant d’ordonner d’une voix assurée.


Je veux voir le cadavre. Ainsi que celui que vous avez conservé.


Kalen s’inclina à nouveau puis recula, laissant la place à Melhan pour qu’elle puisse avancer. Le Capitaine la conduisit vers les cachots, l’endroit le plus sombre et le plus sinistre du château. Les vampires n’avaient rien contre cet obscur endroit. Non, au contraire, ils étaient faits pour vivre là-dedans. Mais l’air frais, ils l’aimaient plus que tout.
Ils passèrent devant de nombreuses portes, d’où sortait, de temps en temps, de la musique parfois triste, parfois joyeuse...
Les talons des bottes de la vampire claquait sur le sol de pierre, humide et mousseux.

Suivit de près par le capitaine de l'armée, Melhan avançait d'un pas rapide, ne prêtant pas attention aux gouttes d'eaux tombant sur son front.
De toute sa vie , la jeune reine n'avait autant haïs son trône et les lycans. Les responsabilités qu'impliquaient son rang lui pesaient sur les épaules tel un fardeau malheureusement non négligeable.

Cachant toute émotion pouvant trahir son état d'esprit , elle restait silencieuse , se contentant d'écouter les mélodies qui arrivait malgré les parois épaisses des portes, a enchanter.
Ce masque d'impassibilité, c'est depuis sa toute jeunesse qu'elle avait appris a en faire usage quand elle le souhaitait.
Après avoir envoyer un messager au roi lycan, pour conclure une trêve, car la paix n'était pas de vigueur, ne pas avoir de nouvelles de cet homme dont toute sa confiance était placée l'angoissait au plus au point.

Son peuple ne pourrais pas tenir encore longtemps dans ces conditions, aucune armée n'existait chez elle, aucune utilité a ceci puisque tous les siens avaient acquis la rapidités adéquate pour les batailles. La maladie tombait décidément sur la population au mauvais moment.
Découvrir que l'homme qu'elle avait envoyé, un espion digne de son poste, s'était fait tuer sauvagement, la rendait dans une rage froide.

Ses pensées sombres pensées furent interrompues quand elle arriva devant la pièce où les cadavres étaient conservés.
Deux hommes, des vampires qui ne quittaient pratiquement jamais les souterrains, attendait calmement . Ils s'inclinèrent maladroitement , peu habitués au silence inquiétant qui régnait alors que Melhan arrivait.
Ils prirent la parole, leur voix ne pouvant cependant dissimuler la crainte qu'inspirait la reine pour ses sauts d'humeur :



Nous vous attendions ma dame.. veuillez nous suivre ...


Sans un mot, la reine entra dans la vaste salle où la température ne dépassait pas le minimum des positifs.
Une buée s'échappait de la bouche de la vampire, a chacune de ses expirations.
Cette galerie, creusée méticuleusement, ne laissant que des parois lisses d'une teinte sombre, accueillait les corps des défunts, avant le rituel du voyagea travers les ans.
Cette cérémonie consistait a envoyer l'âme des morts vers le plus profond de la terre des ancêtres afin d'avoir les esprits en paix.
Kelin guida Melhan au fond de l'antichambre , et d'un geste souple enleva les draps couvrant les malheureux.
Le premier corps était plus blanc que la neige, son teint devenant presque verdâtre. De longues griffures zébrait son corps, noires ou le sang avait coaguler. Ses yeux , non fermés , avait encore la trace de l'effroi qu'avait eu ce pauvre avant de pousser son dernier soupir.
Il était éventré de part en part !
Le deuxième était de la même teinte, ses blessures étant identiques a son compagnon . La seule différence fût la plaie marquant qu'une lame avait transpercé le messager.

Contemplant d'un oeil glacé par la colère et le chagrin, la vampire rendit hommage aux siens puis s'accroupit près de ces hommes morts dans une guerre qui les dépassait.
Un ami a elle qui comptait a ses yeux comme une seconde famille. Poussant un sifflement , elle congédia tout le monde autour d'elle a part le capitaine de l'armée.
C'est d'un regard lançant des éclairs que la haine envers les lycans commença réellement :



je jure que aucune paix n'existera a partir de maintenant entre Portion et Terze . Pour ce qu'ils ont fait a Nerin , mon messager et un être que je considérais comme un frère !!!!


La capitaine regarda sa reine , une leur de compassion dans les yeux, Nerin était le plus apprécié des vampires avec Melhan, ces deux la était inséparables depuis leur plus tendre enfance.
Rien ne prouvait que seul les lycans étaient responsable , mais impossible de résonner la vampire quand elle était dans cet état.
Les larmes de Melhan coulait que trop rarement, elle n'en avait même pas versée a la mort de son père.
Se laissant glisser au sol, accablée, elle resta silencieuse ravalant la boule qui se formait dans sa gorge. Puis au bout de quelques interminables minutes, la belle se releva recouvra les corps après avoir adressée une prière muette aux ancêtres, et s'en alla sans se retourner une seule fois .... Elle avait alors 150 ans ...



Le grincement de la chaise a bascule était le seul bruit qui venait troubler le silence de la pièce ..
Melhan regardait dans le vague relatant ses souvenirs .... La guerre qui avait eu lieu a peu près 50 ans plus tôt . La vengeance avait guidée les pas de la reine, elle frémissait encore de la passion qu'elle avait mis a tuer ses chiens de lycans.
Aujourd'hui elle avait fait un deuil qui n'était pas très convaincant.
La joie était toujours présente dans sa vie , mais un vide était présent en elle sans cesse.
Maintenant un calme inquiétant était présent quand elle était en compagnie d'un lycan.
Son serment tenait toujours ... et enfouie au plus profond d'elle.
Elle n'en voulait plus comme avant , admettant les actes des loups garous. Néanmoins malgré ses efforts pour gommer cet événement douloureux , une épine sera toujours présente quand elle discuteras avec un des tueurs de Nerin ...
La courtoisie est une de ces vertus , quand elle a une conversation avec un de Portion ou de Qualis...
Se levant pour rejoindre les affaires qui l'attendait , un long soupir indiqua a nouveau le silence ..


Dernière édition par le Mar 17 Oct - 10:51, édité 4 fois
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Mirage
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MessageSujet: Re: Le commencement   Le commencement Icon_minitimeMar 26 Sep - 20:51

Qualis :



Le vent frais de l’aube faisait voler les beaux cheveux châtains de Mirage. Les paupières fermées, elle écoutait silencieusement le vent caresser son corps engourdi par le froid.
Depuis un moment déjà, les bruits réguliers de lourdes bottes se posant par terre d’une armée retentissaient au loin, au-delà de la frontière. Mais Mirage n’avait pas pour autant ouvert les yeux. Les bruits de pas étaient certainement à plus de cinq lieues plus loin, dans leur royaume. Sans doutes les lycans… ou peut-être les vampires. Ce n’était pas bien grave.
Les paupières de la jeune femme s’ouvrirent enfin au bout de quelques minutes de méditation et son regard se dirigea vers les tours lointaines de Lyren, la capitale de Terze. C’est là que résidait la reine des vampires, Melhan.
Mirage, étant la jeune reine des humains, les Qualis, n’avait pourtant encore jamais vu de ses propres yeux cette femme au teins pâle et aux canines acérées.
Les sinistres tours de Lyren, à peine visibles de là où se tenait Mirage, et en même temps caché par la brume, donnaient souvent de la répulsion aux gens qui les apercevaient. Pourtant, les espions qui s’y étaient approché étaient presque tombés sous le charme de cette charmante cité. La vie y était florissante, tout était beau. Même les vampires étaient, à l’inverse des légendes, des créatures souples à l’allure féline. Leur beauté faisait même des ravages chez les espions. Mais quand ils découvraient leurs dents, ils s’encouraient.
Mirage fixait les tours qui, tellement hautes, étaient les seules choses visibles au-delà des montagne de roche, désignant la fin des territoires Qualis.
Une goutte de sang roula du creux de son œil droit et coula jusqu’à son menton, laissant une longue traînée rouge bordeau, puis tomba sur la roche du roché sur lequel elle était debout depuis une ou deux heures.
Mirage ne bougea pas, ni ne laissa entrevoir quelconque douleur quand la goutte de sang était tombée. Ce n’était pas une larme, elle ne pleurait pas. C’était un phénomène étrange qui se passait chez elle. Une maladie. Pas un seul médecin n’avait réussit à la soigner. Elle avait eut ce problème dès sa naissance. Bien sûr, quand cela se produisait, elle avait mal, mais elle était tellement habituée que elle ne sentait plus rien. Elle était immunisée. Elle était la seule à avoir eut cette maladie depuis des millénaires…

Un coup de tonnerre la fit sursauter. Ses yeux quittèrent les tours de Lyren pour se tourner vers le ciel qui, à son grand étonnement, était couverts de nuages gris, presque noirs.
Un coup de tonnerre la fit sursauter. Ses yeux quittèrent les tours de Lyren pour se tourner vers le ciel qui, à son grand étonnement, était couverts de nuages gris, presque noirs. Un éclair déchira le ciel et vint frapper la capitale de Terze. Le grondement qui allait avec l’éclair retenti enfin, avec presque douze secondes de retard.
Mirage fit un mouvement de recul. L’orage n’était pas très loin. Il serait bientôt sur les terres de Qualis. Elle porta la main à son cou pour vérifier si Il était toujours là. Non, bien sur, il n’avait pas disparu. La jeune femme ferma les yeux quelques secondes avant de tourner les talons et de retourner en trottinant vers sa monture, un superbe cheval parfaitement noir, presque bleuté. Elle se hissa sans efforts sur son dos puis le talonna. Le cheval parti au galop vers l’Est. A cette allure, ils arriveraient peut-être avant l’orage foudroyant à Athla, la ville la plus importante après la capitale, bien sur. La reine y séjournait pendant toute une période, et, dès le printemps, regagnait sa demeure dans la cité de l’air. Elle s’y sentait bien, il y faisait sombre, mais cela n’avait aucune importance en été, car le soleil était haut et il faisait chaud.
Mais elle devrait attendre encore quatre ou cinq lunes avant de rejoindre son château, car l’hiver venait de commencer.
Kalyan, l’étalon de Mirage, et celle-ci, parcourirent les trois lieues qui les séparaient d’Altha en environ une heure et demi. Quand ils arrivèrent en vue des hauts remparts de la ville.
Sans ralentir sa course, Mirage et Kalyan passèrent sur le pont qui venait de s’ouvrir à leur approche.
Une fois la porte passée, un tambour retenti. Les habitants d’Athla s’étaient regroupés rapidement dans l’allée qui conduisait au palais. Ils la saluèrent tandis qu’elle faisait ralentir Kalyan tout en souriant aux enfants qui essayaient de lui tendre une jolie fleur. De temps en temps, elle en prenait une et lançait des pièces d’or que les habitant ramassaient. Et comme ça tout le long de la rue.
Une fois passé cette marée de Qualiens, Mirage et son étalon entrèrent dans la cour du palais. Cette fois, ce fut les serviteurs qui l’accueillirent. Elle sauta de son cheval et vint vers un groupe de personne certainement importante vu leurs vêtements soyeux à vives couleurs. Ils la saluèrent en hochant la tête.
Une femme, l’air grave, s’avança d’un pas et l’enlaça amicalement.


Arrête de partir comme cela à l’improviste ! Laisse nous au moins un mot, nous t’avons cherché partout !


La femme sourit malgré elle et se dégagea.
Mirage mit ses mains sur ses épaules et approcha ses lèvres d’une oreille de la jeune femme. Personne ne put entendre son chuchotement sauf la jeune femme.


Envoie moi un espion expérimenté dans les vingt minutes qui suivent dans mes appartements privés. Je veux qu’il soit digne de confiance ! chuchota-t-elle d’une voix dure mais envoûtante.

La femme hocha la tête en guise de réponse et appela le maître d’arme du palais qui se tenait à l’autre bout du groupe qui parlait. Il accourut.
La femme intima les mêmes paroles au maître d’arme que celles que lui avait donnée Mirage. Ayant reçut sa mission, il parti en courant vers le terrain d’entraînement où il trouverait son meilleur espion…
Puis, tout le monde rentra. Il n’y eut bientôt plus personne à part quelques gardes qui faisaient leurs rondes. Mirage et Aless, la bras droite de la reine, étaient parties prendre congé dans les appartements de Mirage.

Dix minutes plus tard, le maître d’arme revint en compagnie d’un jeune homme à la silhouette souple et à la démarche féline.
Se dandinant sur place, il attendit que son maître et lui entrent dans la grande pièce qui se situait derrière la porte. Mirage ne les fit pas attendre longtemps. La porte coulissa lentement et ils se trouvèrent face à Aless, qui s’écarta pour les laisser entrer.
La jeune reine, assise sur le rebord d’une fontaine intérieur, caressait l’eau du bout des doigts. Elle était vêtue d’une longue toge blanche qui mettait en valeur sa silhouette élancée et son corps parfait. Ses cheveux dorés donnaient l’impression d’être des rayons de soleil, ce qui n’était pas tout à fait faux, se dit le jeune espion, car derrière elle, par un portail de pierre donnant sur un petit balcon, la lumière du soleil couchant s’emmêlait avec les mèches brunes de Mirage.
Le jeune homme déglutit en la contemplant. Elle avait presque son âge, car elle paraissait très jeune, vingt-quatre ans, pas plus. La reine, Mirage, était réputée pour être belle et intelligente. Son jugement était acclamé dans tout Qualis, elle avait donc la confiance de tout son peuple, ce qui était essentiel pour une souveraine.
Mirage leva les yeux d’ambre à l’entrée des deux hommes et leur sourit. Elle se leva et vint près du maître d’arme qui s’inclina, suivit du jeune homme. Le regard de Mirage tomba sur lui. Elle les pria de se relever avant de demander d’un ton doux :

Falein, est-ce lui ?

Le maître d’arme se releva et acquiesça.

Oui, ma Dame, je vous présente Iria, le meilleur espion qui soit digne de confiance, comme vous l’avez demandé, affirma-t-il d’un ton
respectueux.


Iria rougit sous le compliment. Il n’avait effectué que des missions mineures sans importance, et c’était la première commandée par la reine en personne. Il avait été surprit lorsque Falein était arrivé en criant des ordres, dix minutes plus tôt, et l’avait attrapé par l’épaule, alors qu’il était en train de jouer aux cartes avec ses amis, et qui l’avait emmené dans les couloirs des château tout en expliquant au jeune homme décontenancé qu’il allait pour la première fois montrer sa valeur aux yeux de la reine.
Mirage hocha la tête sans aucune expression lisible dans ses yeux. Ceux-ci contemplaient toujours Iria. Elle congédia d’un geste Aless et Falein avant de quitter des yeux le visage du jeune espion. Enfin, Iria pût respirer.
Elle posa une main sur la pierre de son mur et son regard se perdit dans la lumière du soleil se reflétant dans l’eau claire de la fontaine.
Iria, lui, contemplait avec ébahissement la pièce sans ses préoccuper du silence de Mirage qui se brisa en faisant sursauter le jeune homme.

Quel âge as-tu, Iria ?

Mirage s’était retournée face à l’espion. Son regard croisa celui d’Iria.

Vingt-cinq ans, ma Dame.

La reine hocha la tête. Elle continua d’un ton doux et autoritaire.

Sais-tu pourquoi tu es là ? lança-t-elle.

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